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Transition récréative et écologie corporelle



COLLOQUE SCIENTIFIQUE INTERNATIONAL

Le monde n’en finit pas de changer et d’être engagé dans une course perpétuelle à l’innovation et à la création de nouveaux produits, services et aménagements. Les réformes territoriales se succèdent pour repenser l’action publique. Les médias nous annoncent sans cesse des recompositions en cours qui viennent bousculer les équilibres géopolitiques mondiaux. A côté de cette accélération perpétuelle des univers économiques, culturels ou technologiques, d’autres acteurs s’engagent pour limiter les excès de vitesse, ralentir la course au toujours plus et envisager des transitions énergétiques, alimentaires ou politiques pour lutter contre la surchauffe de nos sociétés entropiques. Dans cette ambivalence portée par des uns et les autres, le corps n’échappe pas à ces interrogations et ces mouvements : certains acteurs souhaitent augmenter la performativité des corporéités dans différentes scènes sociales, ludiques, sportives et professionnelles, pendant que d’autres s’engagent dans la voie d’une écologie corporelle douce à la recherche de relations plus respectueuses des éco-bio-systèmes concernés. Si le transhumanisme et la cyborgculture ouvrent des perspectives intéressantes et stimulantes –et controversées– pour amplifier nos rapports au mouvement, à la motricité, à la santé biologique et au sensible, d’autres orientations souhaitent interroger la notion de transition récréative en lien avec l’écologie corporelle en mutation.


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