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Slow tourisme / Slow sport (En)jeux de spatialités, de mobilités et de corporéités


Colloque scientifique international en SHS Université Littoral Côte d’Opale 2018

Cadre général

« Peut-on résister à l’ère du temps accéléré » s’interrogent E. Déléage et G. Sabin (2014) et peut-on repérer des expériences innovantes de décélération ? Si performance, vitesse ou rapidité ont longtemps gouverné les rapports au corps et à l’espace dans nos sociétés modernes (Ehrenberg, 1991 ; Virilio, 2004 ; Rosa, 2010), les préoccupations éthiques et environnementales contemporaines invitent à « lever le pied » : slow tourisme, slow food, slow sexe, slow management, slow design, slow urbanism, etc. Comment (re)penser les mouvements de sociétés concernant les activités corporelles, les mobilités touristiques et plus largement les tourismes sportifs d’aventure qui illustrent une culture de la lenteur (Sansot, 1998), d’écomobilité et d’écotourisme ? L’accélération du temps et des rythmes quotidiens vécus est questionnée par l’émergence d’une « slow culture » (Rymarski, 2012), comme enjeu de résistance individuelle et collective, elle-même traitée de manière transdisciplinaire : philosophie, sociologie, anthropologie, ethnologie, géographie, économie, urbanisme, aménagement, droit et environnement. Dans la continuité des recherches du réseau sportnature.org sur les itinérances sportives et récréatives (Berthelot et Corneloup, 2008), le projet scientifique de ce colloque propose d’interroger les implications épistémologiques liées à cette culture du slow d’une part, puis les transformations corporelles, sportives, sociales, spatiales et touristiques que la pratique de la lenteur implique d’autre part. En lien avec les réflexions amorcées dans le domaine de l’écologie corporelle (Andrieu, 2009), nous proposons de prolonger les débats autour du thème « slow tourisme, slow sport : jeux et enjeux de spatialités, de mobilités et de corporéités ». Le « slow » implique le plus souvent une immersion, certes, mais aussi un partage, un être-avec qui peut interroger dans un contexte où la compétition, et notamment la compétition sportive, valorise plutôt un être-contre. Réunis autour de ce thème, des universitaires, professionnels du tourisme, acteurs institutionnels en charge du développement récréatif des territoires et des « aventuriers ordinaires » seront invités à discuter des enjeux actuels de la culture « slow », à présenter des pratiques innovantes, des créations de produits touristiques, services et aménagements urbains qui illustrent cette tendance. Une place sera également accordée aux récits d’expériences et aux témoignages de « vagabonds » et nomades éphémères mettant à profit cette culture de la lenteur dans leurs mobilités touristiques : tourisme fluvial, tourisme nautique (kayak, bateau à voile, rame, etc.), cyclisme nomade, motocyclisme, randonnée, trail et autres moyens de transports itinérants (roller, trottinette, train, skate, cheval, poney, etc.).

Les axes thématiques du colloque Axe 1 : « Culture slow », une épistémologie transdisciplinaire Axe 2 : Le slow dans les (éco)mobilités du tourisme

Axe 3 : Le slow dans les écologies corporelles et/ou sportives

Axe 4 : Le slow dans la « fabrique » des territoires innovants

Calendrier

Les propositions de communications sont à soumettre au plus tard le lundi 08 janvier 2018 directement en ligne via le formulaire de soumission.

La notification d’acceptation parviendra aux auteurs au plus tard le vendredi 23 février 2018 mais l’acceptation ne sera effective qu’après l’inscription.

Les inscriptions au colloque démarreront le jeudi 1er mars 2018 et se termineront le samedi 05 mai 2018.

La date de retour des contributions pour publication est fixée au 18 juin 2018

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