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La dynamique structurante des sports de nature pour les territoires urbains : le cas palois

Jean-Christophe Coulom

Thèse De Docto­­­rat en Géographie de L’Université de Pau et des Pays de L’Adour. Dirigée par Olivier Bessy (Soutenue le 6 juin 2014)

[jccoulomAThotmail.fr]

200 premiers mots. La montée en puissance d’une dialectique “ici- ailleurs” (Piolle, 1990) et l’augmentation du temps libre posent la question du développement des lieux de pratiques sportives de nature dans les villes. Leur aménagement peut se faire par adaptation aux configurations naturelles existantes ou par la création d’équipements ex nihilo, concourant à un processus de “naturalisation de la ville”. Pour faire face à des coûts d’investissement élevés, voire à des consommations d’espaces devenues importantes, ces projets, qui visent l’amélioration de l’habitabilité des territoires urbains, sont souvent portés par des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI).

Cette thèse s’intéresse à l’utilisation des sports de nature par le conseil communautaire de la communauté d’agglomération Pau-Pyrénées (CAPP), désireux de revaloriser son patrimoine naturel premier, le gave de Pau. Dans cette dynamique, le conseil communautaire a décidé l’institution d’un “parc naturel urbain”, sur les berges de cette rivière qui serpente au cœur du territoire. Ce projet permet et encadre une offre sportive de nature, se déroulant en cœur de ville. Ces activités se structurent aussi à partir du stade d’eaux vives Pau- Pyrénées (SEVPP), équipement innovant permettant de recréer les conditions de pratique en eau vive dans un espace artificiel. L’approche du terrain tient compte d’un…

Les migrations d’agrément, marqueur d’une dynamique d’après-tourisme dans les territoires de montagne

Niels Martin

Thèse de Doctorat en Géographie de l’Université Joseph-Fourier Grenoble I. Dirigée par Philippe Bourdeau (Soutenue le 25 octobre 2013)

[niels.martinATorange.fr]

200 premiers mots. Cette thèse propose d’explorer le concept encore controversé de migration d’agrément (Moss, 2006), et de l’inscrire dans la dynamique plus large d’un après-tourisme (Bourdeau, 2011). Elle choisit comme terrain d’application différentes configurations de territoires de montagne (du périurbain au rural-touristique). Par une approche au croisement disciplinaire entre géographie culturelle, géographie du tourisme, géographie de l’individu, sociologie et démographie, elle se situe dans la continuité des travaux sur le post-tourisme et les vacances (Viard, 2000), sur les formes culturelles (Corneloup, 2009), sur l’habiter (Stock, 2006), ou encore sur les trajectoires territoriales (Marcelpoil et François, 2008). De fait, les migrations d’agrément, que l’on définira par un “mouvement vers, ou adjacent aux lieux perçus comme ruraux et offrant un environnement naturel de meilleure qualité et/ou des cultures plus distinctives” (Moss et Glorioso, 2012), ont été jusqu’ici toujours étudiées pour elles-mêmes. On peut alors légitimement s’interroger sur l’origine de ce phénomène, et s’attacher à comprendre comment celui-ci transforme les territoires sur lesquels il s’exerce. De surcroît, la nouveauté du propos consiste aussi à relier migrations d’agrément et tourisme, en les intégrant dans des évolutions sociétales plus globales.

Différentes hypothèses ont constitué l’ossature de la recherche :

– les nouvelles dynamiques des espaces montagnards seraient...

Les loisirs motorisés hors route : conflits, controverses et réseaux d’actants

Lisa Haye

Thèse de doctorat en STAPS, Université de Grenoble Alpes, Sens  dirigée par Jean-Pierre Mounet et Jean-Michel Decroly (Soutenue le 28 Novembre 2012)

[lisa.hcATlaposte.net]

200 premiers mots. Cette thèse se propose d’analyser la controverse environnementale et les conflits entourant les pratiques de loisir motorisé hors route (LMHR) – quad, 4x4 et moto sur les chemins. Elle s’inscrit dans la lignée des travaux réalisés en sociologie portant sur les sports de nature, et plus précisément sur les controverses environnementales relatives à ces activités.

En France, les LMHR paraissent être les activités de loisir faisant le plus ressortir les problématiques de partage de l’espace et d’impact sur les milieux fréquentés. Ainsi, les gestionnaires rencontrent des difficultés particulières face à leur gestion. Ces loisirs font face à de vives oppositions de la part d’un certain nombre d’acteurs ; à la fois du monde de la protection de l’environnement, mais aussi des sports de nature dont les adeptes fréquentent parfois les mêmes chemins.

Les LMHR font émerger des doutes sur la place de l’homme dans la nature, des interrogations sur les activités que l’on peut déployer dans les espaces ruraux ; ils questionnent nos rapports aux autres et à notre environnement. Ces oppositions se traduisent par le développement d’arguments stéréotypés, d’un côté comme de l’autre, ceux-ci se répondant point à point (Haye et Mounet, 2011). Une controverse se développe ainsi sur la...

Territoires en construction de la géographie sociale à l’acteur-réseau : une lecture des dynamiques sportives de nature dans les grands causses

Olivier Obin

Thèse de Doctorat en Géographie, Université de Grenoble, Laboratoire PACTE (UMR 5194), CERMOSEM dirigée par jean Corneloup (Soutenue le 26 juin 2013)

[obinolivierATgmail.com]

200 premiers mots. Cette thèse propose d’explorer le concept encore controverséde migration d’agrément (Moss, 2006), et de l’inscrire dans la dynamique plus large d’un après-tourisme (Bourdeau, 2011). Elle choisit comme terrain d’application différentes configurations de territoires de montagne (du péri-urbain au rural-touristique). Par une approche au croisement disciplinaire entre géographie culturelle, géographie du tourisme, géographie de l’individu, sociologie et démographie, elle se situe dans la continuité des travaux sur le post-tourisme et les vacances (Viard, 2000), sur les formes culturelles (Corneloup, 2009), sur l’habiter (Stock, 2006), ou encore sur les trajectoires territoriales (Marcelpoil et François, 2008). De fait, les migrations d’agrément, que l’on définira par un “mouvement vers, ou adjacent aux lieux perçus comme ruraux et offrant un environnement naturel de meilleure qualité et/ou des cultures plus distinctives” (Moss et Glorioso, 2012), ont été jusqu’ici toujours étudiées pour elles-mêmes. On peut alors légitimement s’interroger sur l’origine de ce phénomène, et s’attacher à comprendre comment celui-ci transforme les territoires sur lesquels il s’exerce. De surcroît, la nouveauté du propos consiste aussi à relier migrations d’agrément et tourisme, en les intégrant dans des évolutions sociétales plus globales. Différentes hypothèses ont constitué l’ossature de la recherche :

- les nouvelles dynamiques des espaces montagnards seraient le…

Bien gérer les “espaces de nature”, une éthique du faire avec propositions pour une géographie des associations hétérogènes

Claire Tollis

Thèse de Doctorat en Géographie, Université de Grenoble, Laboratoire PACTE-TERRITOIRE

Dirigée par Philippe Bourdeau et Romain Lajarge (Soutenue le 10 décembre 2012)

[clairetollisATgmail.com]

 

200 premiers mots. Cette thèse propose d’analyser la gestion de quatre “espaces de nature”, dans un contexte où les acteurs ont à “écologiser” leurs pratiques, c’est-à-dire à prendre en compte un nombre croissant d’êtres, de choses et de phénomènes. Comme pour signifier que quelque chose était en train de changer dans leur manière de prendre soin de ces espaces dédiés à la “nature”, les gestionnaires qualifiaient leurs actions de “responsable”, d’“éthique”, de “durable” ; ils mettaient en avant ce que nous avons appelé des pratiques “éthiquetées”. Quatre initiatives en particulier ont été suivies dans la thèse : la suppression progressive de l’usage des produits phytosanitaires dans les parcs et jardins de la ville de Grenoble, le nettoyage des décharges sauvages dans le parc naturel régional de la Chartreuse par un “collectif citoyen”, l’aménagement ou plutôt le ménagement du site du pont d’Espagne, porte d’entrée du parc national des Pyrénées, et l’instauration de quotas à l’entrée de la Mount Jefferson Wilderness (espace de “nature sauvage” du mont Jefferson), en Oregon. Il s’agissait de saisir ces projets comme autant de façons modestes de (bien) répondre à des impératifs plus larges : protéger la nature, respecter l’environnement et accueillir convenablement des publics toujours plus nombreux et...

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